Lexique

Affectation : procédure consistant à attribuer une place à un élève dans une ou plusieurs formations de son choix (bac techno, bac pro, B.M.A., autre B.E.P. ou C.A.P. à l’issue d’une classe terminale de B.E.P./C.A.P.) ou conformément à une décision d’orientation (en fin de 3ème et, dans certains cas, après une 2de G et T). Cette procédure ne concerne que les formations relevant de l’enseignement scolaire public.

Apprentissage : à la fois contrat de travail et mode d’enseignement en alternance caractérisé par l’étude des savoirs généraux et technologiques dans un centre de formation d’apprentis (C.F.A.) et l’acquisition des savoirs professionnels en entreprise. En principe, l’apprentissage s’adresse à des jeunes âgés de 16 à 25 ans. À noter : la mise en place du DIMA – dispositif d’initiation aux métiers en alternance. Il s’adresse aux collégiens de 15 ans à la date d’entrée dans le dispositif. Le jeune ne signe pas ici de contrat de travail et garde son statut d’élève.L’apprentissage permet de préparer tous les diplômes professionnalisants (CAP, BEP, diplôme d’école de commerce ou d’ingénieurs…).

Brevet informatique et internet (B2I) : L’objectif de ce brevet est de spécifier un ensemble de compétences significatives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et d’attester leur maîtrise par les élèves.

Baccalauréat : premier diplôme de l’enseignement supérieur, délivré en dernière année de lycée. Il se décline en bacs généraux, bacs technologiques, bacs professionnels.

Baccalauréats généraux : littéraire (série L), économique et social (série ES), scientifique (série S) ; les bacs généraux s’appuient sur un enseignement théorique pour des études supérieures longues.

Baccalauréats technologiques : sept séries dont certaines assorties de spécialités, pour découvrir une technologie ou un ensemble de technologies. Enseignement général et enseignement technologique se partagent l’emploi du temps pour une poursuite d’études, de préférence en BTS ou en DUT.

Baccalauréats professionnels : plus de 80 spécialités industrielles ou tertiaires avec un objectif prioritaire d’insertion dans la vie professionnelle dès l’obtention du diplôme. Au programme : des enseignements technologiques et professionnels, des périodes de formation en entreprise (en moyenne, 16 à 18 semaines) et des matières générales. Accès après un BEP de même domaine, plus rarement après un CAP, pour 2 ans d’études. À titre expérimental, quelques spécialités sont proposées directement après la classe de 3e pour 3 ans d’études.

Brevet d’études professionnelles (BEP) :diplôme décliné en plus de 60 spécialités dont certaines à options permettant l’insertion dans la vie active ou la poursuite d’études dans un bac pro de la même famille ou en 1re technologique ou d’adaptation en vue d’un bac techno du même domaine. Au programme : des matières générales, des enseignements technologiques et professionnels, une période de formation en entreprise (2 à 4 semaines). Objectif : acquérir des compétences couvrant une famille de métiers. Accès : après la classe de 3e ou après un CAP, pour 2 ans d’études. Aux élèves issus d’une classe de 2de G et T, certaines spécialités sont proposées en un an (BEP 1 an).À noter : les BEP du secteur de l’agriculture s’appellent BEPA.

Brevet des métiers d’art (BMA) : équivalent du bac pro dans le secteur de l’artisanat d’art. 12 spécialités accessibles après un CAP du même domaine.

Brevet professionnel (BP) : diplôme axé sur la maîtrise d’un métier. Formation par l’apprentissage ou en formation continue. Le BP est exigé pour exercer certaines professions ou s’installer à son compte. Environ 90 spécialités.

Brevet technique des métiers (BTM) : diplôme délivré par les chambres de métiers pour acquérir une formation professionnelle supérieure (9 spécialités). Formation par l’apprentissage ou en formation continue.

Brevet de technicien (BT) : diplôme d’un niveau entre bac techno et bac pro. N’existe plus qu’en nombre très réduit. Accès après une 2de générale et technologique ou après une 2de spécifique.

Brevet de technicien supérieur (BTS) : diplôme de niveau bac + 2, à finalité professionnelle. Poursuite d’études possible en licence professionnelle et sous réserve d’un bon dossier en licence généraliste, en école d’ingénieurs, en école de commerce, en école d’art… 142 filières dans le secteur industriel ou le secteur tertiaire. Accès sur dossier scolaire pour 2 ans d’études en STS (sections de technicien supérieur) au sein d’un lycée. Diplôme validé par un examen final.À noter : les BTS du secteur de l’agriculture s’appellent BTSA.

Calendrier de l’orientation : ensemble des dispositions qui organisent la poursuite d’études dans les classes paliers d’orientation (3e, 2de G et T). Au 2e trimestre, la phase provisoire : intentions des familles et proposition du conseil de classe. Au 3e trimestre, la phase définitive : choix des familles et décision du chef d’établissement (décision d’orientation). En cas de désaccord, la famille peut faire appel auprès d’une commission (commission d’appel). Sa décision (confirmation du choix de la famille/appel accepté ou confirmation de la décision du chef d’établissement/appel rejeté) est définitive.

Calendrier des inscriptions : particularité de l’orientation en classe de terminale, c’est à l’élève et à sa famille qu’il appartient de choisir entre les différentes formations de l’enseignement supérieur. En même temps, certaines d’entre elles opèrent une sélection… Pour connaître la répartition des futurs étudiants dans les différentes filières post-bac, des procédures informatisées de recensement des voeux sont mises en place dès la fin du deuxième trimestre. Au troisième trimestre, ces procédures se combinent avec celles traitant les inscriptions en filières sélectives (BTS, DUT, CPGE, écoles spécialisées). Un calendrier précis est donc à respecter impérativement.

Centre de documentation et d’information (CDI) : à la fois bibliothèque, centre de documentation et minicentre culturel, le CDI est, au sein des collèges et des lycées, un lieu d’accueil, de lecture et, en même temps, une salle de travail où les élèves peuvent trouver des informations dans le but de préparer une enquête, un devoir, un exposé… Mais également toutes les informations concernant l’orientation : des publications, des produits multimédias, des sites… À sa tête, un professeur documentaliste qui aide les élèves dans leurs recherches, notamment sur leur orientation.

Centre de formation d’apprentis (CFA) : Les centres de formation d’apprentis assurent la formation théorique des apprentis. L’inscription de l’apprenti dans un CFA est obligatoire.

Centre d’information et d’orientation (CIO) : implanté dans chaque district scolaire, le CIO est centre de ressources en matière d’information et d’orientation. Trois grandes missions : l’accueil de tout public (jeunes scolarisés ou non, familles, adultes) pour consultation, en autonomie ou de façon accompagnée, de la documentation sur les métiers et les formations, pour un entretien individuel, pour un bilan d’intérêt ou de personnalité avec un conseiller d’orientation-psychologue…) ; l’analyse des données locales de l’orientation ; l’animation du district en matière d’information pour l’orientation.

Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) : diplôme décliné en 209 spécialités dont certaines à options pour des élèves souhaitant se former à un métier précis et acquérir des techniques et savoir-faire pointus. Une priorité : l’insertion professionnelle dès l’obtention du diplôme, mais la poursuite d’études en BEP ou en BP voire en bac pro est possible à condition d’obtenir de bons résultats en enseignement général et professionnel. Points forts : une répartition équilibrée entre enseignement général, technologique et professionnel et une période de formation en entreprise de 12 à 16 semaines. Accès après la 3e pour 2 ans d’études ou après un autre CAP ou un BEP. À noter : les CAP du secteur de l’agriculture s’appellent CAPA.

Classes d’accueil (CLA/CLA-NSA) : accueil temporaire destiné aux élèves nouvellement arrivés en France. Deux types : les classes d’accueil pour élèves normalement scolarisés antérieurement (CLA) et les classes d’accueil pour élèves non scolarisés antérieurement (CLA-NSA). Objectif : acquérir les apprentissages scolaires fondamentaux et une maîtrise suffisante de la langue française pour rejoindre une classe ordinaire.

Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) : formations supérieures implantées en lycée. En deux ans, elles préparent les élèves à réussir des concours (écoles d’ingénieurs, écoles vétérinaires, écoles de commerce, écoles normales supérieures…). Trois filières : économique, littéraire, scientifique.

Conseil de classe : instance du collège et du lycée propre à chaque classe. Il se réunit en fin de trimestre. Sa composition : le chef d’établissement (ou son adjoint), les professeurs, le professeur principal, le conseiller principal d’éducation, deux délégués des élèves, deux délégués de parents d’élèves. Peuvent aussi en faire partie le conseiller d’orientation- psychologue, l’assistant social, le médecin scolaire et l’infirmier. Son rôle : faire le point sur la vie de la classe et établir le bilan des résultats de l’élève. Au 3e trimestre, il est le lieu où se prennent (le plus souvent) les décisions d’orientation ou de passage en classe supérieure.

Conseiller d’orientation-psychologue : les conseillers d’orientation-psychologues (COPsy) partagent leur temps entre des interventions en collège et en lycée (séances d’information dans les classes, entretien individuel avec les élèves, réunion avec les professeurs principaux, animation avec les enseignants de séquences d’éducation à l’orientation¿) et l’animation du centre d’information et d’orientation (voir ci-dessus). Certains conseillers d’orientation-psychologues peuvent exercer tout ou partie de leur mission en CIO spécialisés auprès des tribunaux, dans les services communs universitaires d’information et d’orientation (SCUIO) ou à l’ONISEP.

Crédits : ils représentent une unité de compte commune aux pays européens qui permet d’évaluer les connaissances acquises par les étudiants. Le diplôme s’obtient à partir de l’obtention d’un certain nombre de crédits. Ainsi la licence correspond à 180 crédits et le master à 300 crédits. Les crédits sont capitalisables. Ils sont définitivement acquis quelle que soit la durée du parcours de l’étudiant.

Cycle d’adaptation : classe de sixième.

Cycle central : classes de cinquième et de quatrième.

Cycle d’orientation : classe de troisième.

Découverte professionnelle (DP3/DP6) : enseignement en classe de 3e consacré à la connaissance du monde professionnel. Il est proposé en option 3 heures ou en module 6 heures.

DEUST : diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques. Objectif : préparer en deux ans, à l’université, une formation dans un domaine professionnel pointu : technico-commercial dans le domaine biomédical, formation de formateurs aux métiers du théâtre, techniques du vide et cryogénie… Au total, plus de 120 spécialités. On en recense quelques unes dans le secteur du management culturel, de l’audiovisuel ou des arts du spectacle. Le choix des matières et l’organisation même du DEUST sont souvent définis en collaboration avec les entreprises.

DMA : diplôme des métiers d’art. c’est un diplôme de même niveau que le BTS (niveau III). Il a un caractère plus appliqué que les BTS d’arts et concerne davantage des métiers et techniques traditionnels : facture instrumentale, décor architectural, arts de l’habitat, gravure-reliure-illustration, broderie, céramique. Il donne accès à des emplois d’assistant de concepteur-créateur. Il permet également d’acquérir les compétences nécessaires à la création et à la gestion d’entreprise.

DNAP : diplôme national d’arts plastiques. 3e année du DNSEP.

DNAT : diplôme national d’art et technique. Le DNAT est le cycle court (3 ans) des écoles des beaux-arts. Ce diplôme qui forme des techniciens assistants concepteurs, comporte trois options : design d’espace, design graphique et design de produits. Certaines écoles proposent des orientations particulières : C’est le cas, par exemple, à Rennes, où le DNAT design graphique est orienté sur les images de synthèse appliquées à l’architecture, à la scénographie, au multimédia. Les conditions d’admission peuvent varier d’une école à l’autre mais, en général, il faut avoir le bac et réussir un concours.

DNSEP : le diplôme national supérieur d’expression plastique est le cycle long (5 ans) des écoles des beaux-arts. Ce diplôme s’obtient par étapes : La 2e année doit être tout d’abord validée par le CEAP (certificat d’études d’arts plastiques), puis par le DNAP (diplôme national d’arts plastiques) qui sanctionne la fin de la 3e année. La quatrième année délivre le CESAP (certificat d’études supérieures d’arts plastiques). Durant la dernière année d’études sanctionnée par le DNSEP (art, design, communication…), l’étudiant effectue une année de recherche qui doit lui permettre d’acquérir une complète autonomie. L’accès à ces études s’effectue sur concours après obtention du bac.

Diplôme national du brevet (DNB) : diplôme délivré à l’issue de la classe de troisième.

Dispositif relais : accueil temporaire pour des élèves en voie de déscolarisation et de désocialisation. Objectif : réintégrer le jeune dans un cadre de relations sociales apaisées et permettre la reprise d’une scolarité normale ou l’entrée dans une formation professionnelle. Les dispositifs relais reposent sur un partenariat Éducation nationale, Protection judiciaire de la jeunesse, collectivités locales, associations.

DSAA : diplôme supérieur d’arts appliquées. C’est un diplôme de niveau II (bac + 4). Il vise à former des concepteurs-créateurs en arts appliqués capables d’occuper des postes de responsable dans des bureaux de création d’entreprise ou d’agence. Il n’existe que 7 DSAA couvrant les domaines de la mode, du graphisme, de l’illustration médicale, de la création industrielle, de l’architecture. Cette formation est préparée dans peu d’établissements. Entrée sélective.

Diplôme universitaire de technologie (DUT) : diplôme de niveau bac + 2, à finalité professionnelle. Poursuite d’études possible en licence professionnelle et sous réserve d’un bon dossier en licence généraliste, en école d’ingénieurs, en école de commerce, en école d’art… 45 filières dans le secteur industriel ou le secteur tertiaire. Accès sur dossier scolaire pour 2 ans d’études en IUT (institut universitaire de technologie). Diplôme validé en contrôle continu.

Doctorat : c’est le grade le plus élevé dans la hiérarchie des diplômes universitaires. Le doctorat se prépare en 3 années. Il consiste à mener des travaux originaux de recherche, au sein des laboratoires d’université (avec rédaction d’une thèse) et forme les futurs chercheurs.

Écoles spécialisées : paramédical ; social ; architecture ; arts ; musique, danse, spectacle ; communication ; notariat ; armée, les formations délivrées par les écoles spécialisées mènent à un métier précis. Si elles sont accessibles dès le bac, il faut néanmoins satisfaire à une sélection sévère.

Éducation à l’orientation : une pratique qui, commencée au collège, se poursuit au lycée. Son but : permettre aux élèves d’élargir leurs horizons, de se construire un chemin personnel de formation, et de se projeter dans l’avenir. Il ne s’agit plus de s’interroger seulement au moment du choix du BEP, du CAP et du bac, mais bien au contraire de faire une place tout au long des années lycée à la réflexion sur l’orientation. Le but n’étant pas de figer trop vite un projet, mais de permettre aux adolescents de s’interroger, avant de prendre une décision, sur ce qui les intéresse, de se faire une idée plus juste des diplômes et des études qui évoluent constamment.

Éducation prioritaire : politique au service de l’égalité des chances, grâce à des moyens supplémentaires pour les établissements concentrant les difficultés socio-économiques et scolaires (zones d’éducation prioritaire/ZEP). Depuis sa relance en 2006, les collèges accueillant une proportion très élevée d’élèves défavorisés ont été sélectionnés pour entrer dans les réseaux « ambition réussite ». À la clé : des moyens renforcés pour aider les élèves dans leurs apprentissages et préparer leur orientation (aide au travail personnel, relations régulières avec les familles, attribution de bourses au mérite, entretien individuel d’orientation en 4e et en 3e…).

Équipe éducative : l’équipe éducative est composée du chef d’établissement, des professeurs, du conseiller principal d’éducation, de l’infirmier et du médecin scolaire, de l’assistant social, du conseiller d’orientation-psychologue.

ENS : École normale supérieure. Nec plus ultra de la formation d’enseignants et de chercheurs, les écoles normales supérieures proposent une formation de haut niveau, dans des domaines aussi variés que les sciences sociales, les lettres et les langues, ou encore les sciences et les technologies.

ENSA : classe accueillant des élèves non scolarisés antérieurement.

Enseignements de détermination (EDD) : particuliers à la classe de 2de G et T, ils sont à choisir en couple parmi 17 possibilités. En principe, l’accès aux différents bacs est ouvert à tout couple d’EDD. Mais certaines séries ne sont véritablement accessibles qu’avec un couple d’enseignements de détermination précis.

ES (bac ES) : Économique et social.Fiche de liaison : document servant de support au dialogue entre les familles et l’établissement concernant le passage en classe supérieure dans les classes de fin de cycle (6e, 4e, terminale de BEP/CAP) ou la poursuite d’études dans les classes paliers d’orientation (3e, 2de G et T).

Formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) : spécialisation en un an donnant lieu à la délivrance d’une attestation ; les FCIL répondent à un besoin spécifique d’emploi.

Grandes écoles : établissements de l’enseignement supérieur qui recrutent essentiellement sur concours et délivrant des diplômes de niveau bac + 5 le plus souvent. Ces diplômes peuvent être des diplômes reconnus ou visés par l’État, des diplômes spécifiques d’État ou d’école, ou des diplômes préparant à une carrière de fonctionnaire. Font partie des « Grandes Écoles » : les écoles normales supérieures (ENS) ; les écoles d’ingénieurs, les écoles vétérinaires ; les écoles de commerce ; les instituts d’études politiques (IEP) ; les écoles militaires de Saint-Cyr ; l’École des chartes ; l’École nationale de la magistrature (ENM) ; les écoles nationales d’art (ENSBA, ENSAD, Louis Lumière, ENSMIS, école du Louvre, ENSATT…).

IEP : Institut d’études politique. À l’entrée des formations d’avocat, magistrat, greffier en chef ou directeur de prison, le diplôme d’institut d’études politiques (IEP) apparaît comme un bon sésame. De fait, nombre des admis au concours de l’ENM (École nationale de la magistrature) sortent de Sciences Po Paris. La formation dispensée 5 ans après le bac apporte une solide culture générale, aiguise l’esprit de synthèse et l’expression.

Itinéraires de découverte (IDD) : enseignements thématiques et pluridisciplinaires au cycle central du collège.

INJS : Institut National des Jeunes sourds.

IUFM : Institut universitaire de formation des maîtres. L’IUFM accueille en 1re année les titulaires d’une licence (ou d’autres diplômes dans le cas de l’enseignement professionnel et technologique) pour les préparer aux différents concours de recrutement des enseignants et des conseillers principaux d’éducation. En 2e année, l’IUFM assure la formation professionnelle des lauréats.

IUP : Institut universitaire professionnalisé.

L (bac L) : littéraire

Licence : 3 ans après le bac ou six semestres, telle est la durée de la licence. Une nouvelle architecture est mise en place : elle associe plusieurs disciplines dans chaque grand domaine de formation. En fonction de leur projet professionnel, les étudiants devront « inventer » leur parcours de formation, selon les différents parcours types mis en place par les universités… Des arts aux sciences en passant par le droit ou l’économie, aperçu de la nouvelle configuration de la licence à géométrie variable.

Licence professionnelle : 3 ans après le bac. Proche du marché de l’emploi, elle concerne des champs professionnels très divers : métiers en émergence (multimédia, nouveaux matériaux, design…), secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement (grande distribution, transport-logistique…), etc. Mis en place en partenariat avec les entreprises et les branches professionnelles, ce diplôme a été conçu pour permettre l’insertion professionnelle des jeunes et comprend 12 à 16 mois de stage en entreprise.

LMD : Architecture européenne des formations supérieures (schéma LMD): Organisation des formations supérieures à l’université (sauf les études de santé) en trois grades communs à l’ensemble des pays de l’espace européen grâce à un système commun de validation (les crédits ECTS) : la licence à bac+3 valant 180 ECTS ; le master à bac+5 valant 300 ECTS ; le doctorat à bac+8 valant 480 ECTS. Cette architecture est progressivement étendue à toutes les formations post-bac : les cursus des grandes écoles, les CPGE, les BTS, les DUT…

Master : son accès se fait directement après une licence compatible. Le master est né du schéma européen d’organisation des études supérieures. Le master requiert deux années d’études (4 semestres) et correspond à 120 crédits. La 1re année est dite M1 ; la 2e année, M2. Le « master pro » dispense une formation de haut niveau dans un domaine de compétence. Il prépare à un métier ou à une fonction et vise l’insertion professionnelle. Le « master recherche » vise la poursuite d’études en doctorat. La 1re année validée (M1) correspond au niveau demandé à l’agrégation (concours de l’enseignement).

Mention complémentaire (MC) : spécialisation en un an donnant lieu à la délivrance d’un diplôme.

Mise à niveau en arts appliqués (MANAA) : formation en un an permettant aux élèves issus d’un bac autre que STI spécialité arts appliqués, d’intégrer un BTS ou un DMA artistique. Proposée dans une trentaine d’établissements publics ou privés homologués, la classe de mise à niveau en arts appliqués recrute sur dossier (bulletin scolaire, lettre de motivation, travaux personnels artistiques), puis sur épreuve écrite et graphique. Au programme : des enseignements généraux (français ; sciences humaines ; maths ; sciences physiques appliquées ; langue vivante) et des enseignements artistiques (expression plastique ; arts, techniques et civilisation ; composition d’arts appliqués et technologie ; modes conventionnels de représentation ; étude de cas).

Mission générale d’insertion : la mission générale d’insertion (MGI) est un dispositif mis en place pour prévenir les sorties du système scolaire sans qualification, de repérer les élèves exposés à ce genre de risque, de proposer des solutions, de les préparer à une insertion professionnelle.Passage en classe supérieure au collège : de droit à l’issue de la première année du cycle central (classe de 5e). Le redoublement n’intervient qu’à la demande ou avec l’accord de la famille. À l’issue des classes de fin de cycle (6e, 4e), le passage en classe supérieure est décidé par le chef d’établissement. En cas de désaccord, la famille peut faire appel auprès d’une commission (commission d’appel). Sa décision (confirmation du choix de la famille/appel accepté ou confirmation de la décision du chef d’établissement/appel rejeté) est définitive.

Le projet d’accueil Individualisé – PAI : Les dispositions du PAI  ont pour but d’harmoniser les conditions d’accueil en collectivité des enfants atteints de maladie chronique, d’allergie et d’intolérance alimentaires en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre à la multiplicité des situations individuelles rencontrées. Elles doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur scolarité ou d’être accueillis en collectivité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, d’assurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés à leur état de santé.

PCEM1 : 1ere année du premier cycle des études médicales.

PCEP1 : 1ere année du premier cycle des études pharmaceutiques.

Pré-affectation automatisée multicritère (PAM) : procédure d’affectation informatisée mise en place dans la plupart des académies. Elle ne gère que les formations relevant de l’enseignement scolaire public. Dans certaines académies, la PAM s’applique aux élèves de 3e souhaitant entrer en 2de professionnelle ou en première année de CAP. Dans d’autres académies, elle concerne tous les élèves demandant à entrer ou à redoubler en 2de pro/1re CAP, en 2de G et T, en 1re pro, en 1re BMA et en 1re ADA (1re adaptation vers un bac techno après un BEP/CAP).

Projet d’établissement : le projet d’établissement est un projet collectif qui permet de présenter la programmation des actions pédagogiques et éducatives de l’établissement : aide à l’orientation, soutien des élèves en difficulté…

Professeur principal : un par classe de collège et de lycée. Il est le professeur référent, c’est-à-dire l’interlocuteur privilégié des parents et des élèves (synthèse des résultats scolaires, dialogue pour les choix d’orientation, problèmes d’ordre familial¿). En outre, il coordonne les interventions des membres de l’équipe éducative de la classe dont il a la responsabilité : intervention du conseiller d’orientation-psychologue, réunion et animation du conseil des professeurs, mise en oeuvre des actions d’éducation à l’orientation…

Profil : correspond à un enseignement renforcé dans l’une des disciplines majeures du bac général préparé. 4 profils en série L ; 3 profils en série ES ; 5 profils en série S.

Programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) : dispositifs d’aide et de soutien destinés aux élèves du cycle d’adaptation (classe de 6e) et du cycle central (classe de 5e et de 4e). Leur objectif : prévenir et résoudre des difficultés d’ordre scolaire, notamment en français, maths, langue vivante

Projet personnalisé de scolarisation (PPS) : ensemble des mesures permettant à l’élève handicapé de suivre une scolarité.

S (bac ES) : scientifique.

Seconde spécifique : la seconde technologique détermine la préparation à un diplôme précis comme certains bacs technologiques (hôtellerie, technique de la musique et de la danse) et les brevets de technicien. Elle nécessite de suivre une première et une terminale spécifique dans le même secteur.

Sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) : de la 6e à la 3e, les sections d’enseignement général et professionnel adapté accueillent des élèves présentant des difficultés graves et durables. Objectif : préparer à une formation validée par un CAP

Service commun universitaire d’information et d’orientation (SCUIO) : dans chaque université, c’est le lieu ressource pour consulter la documentation sur les métiers, les formations, l’insertion professionnelle. On y propose aussi des entretiens individuels, des ateliers d’aide à l’insertion professionnelle, des forums métiers, des rencontres débats…

SMS (bac SMS) : sciences médico-sociales.

STAV (bac STAV) : sciences et technologies de l’agronomie et du vivant.

STG (bac STG) : sciences et technologies de la gestion.

STI (bac STI) : sciences et technologies industrielles.

STL (bac STL) : sciences et technologies de laboratoire.

Unité pédagogique d’intégration (UPI) : dispositif collectif au sein du collège et du lycée destiné aux élèves présentant un handicap. Les UPI offrent un soutien pédagogique sous la direction d’un enseignant spécialisé.

Université : établissement de l’enseignement supérieur de type pluridisciplinaire. Aujourd’hui, les universités organisent leurs formations (sauf les études de santé) selon trois grades : la licence à bac + 3 ; le master à bac + 5 ; le doctorat à bac + 8. C’est également au sein de l’université que sont implantés les IUT (instituts universitaires de technologie) qui délivrent les DUT (diplômes universitaires de technologie).

Validation des acquis de l’expérience (VAE) : la VAE permet de demander la validation de son expérience. Elle permet d’obtenir, en totalité ou en partie, un diplôme ; d’accéder à un cursus de formation sans avoir le diplôme ou le titre normalement requis… La condition requise est d’avoir exercé une activité d’une durée de 3 ans en rapport avec la finalité du diplôme visé.